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22avr.
2021

Véhicules thermiques & véhicules électriques : le match !

Véhicules thermiques & véhicules électriques : le match !

Véhicules électriques et hybrides se distinguent des véhicules thermiques par leur fonctionnement, leurs caractéristiques, leurs équipements. Quelles sont ces différences, concrètement ? Et du point de vue des coûts, en quoi les véhicules « propres » sont-ils intéressants ?

Les véhicules thermiques et électriques ont un ADN commun : des amortisseurs, une transmission, des pneumatiques, des freins, une direction, une suspension, des systèmes de filtrage et de climatisation… Pour autant, un fossé les sépare, notamment en matière d’entretien et de TCO, sans parler des perspectives à moyen et long terme.

Un véhicule thermique, c’est quoi ?

Son moteur à combustion interne fonctionne le plus souvent à l’essence ou au gazole, et une batterie en plomb assure le démarrage et l’alimentation des accessoires électriques. Les moteurs tournant au gaz naturel sont aussi des moteurs thermiques. Ces derniers sont tout aussi silencieux que les véhicules électriques, présentent un faible niveau vibratoire et offrent à ce jour une autonomie moyenne de 450 km.

Comment fonctionne un véhicule 100 % électrique ?

A l’inverse des véhicules thermiques, un véhicule électrique se déplace grâce à un ou plusieurs moteurs électriques alimentés par une batterie d’accumulateurs électrochimiques. L’arrivée des batteries en lithium-ion a permis d’améliorer l’efficacité et les performances des véhicules électriques, dont la majorité dépasse actuellement les 200 km d’autonomie à l’usage. Mais celle-ci peut être supérieure à 400 km. Pas de boîte de vitesses, pas d’embrayage : il suffit d’appuyer sur la pédale d’accélérateur. On ne cale donc jamais et le véhicule se déplace en silence. La conduite s’en trouve de fait moins fatigante.

Et les véhicules hybrides dans tout ça ? Quelques rappels !

L’hybride combine un moteur thermique et un moteur électrique. Il utilise donc un carburant (essence, diesel, biocarburant, GNV…) et de l’électricité. Il existe deux catégories d’hybrides :

> L’hybride classique, dit « non rechargeable », embarque une batterie de faible capacité rechargée grâce au moteur thermique et à la récupération d’énergie cinétique au freinage. Son autonomie électrique est de quelques kilomètres et sa vitesse de pointe d’environ 50 km/h. Le moteur thermique a donc le premier rôle la plupart du temps.

> L’hybride rechargeable (« plug-in ») dispose d’un moteur électrique plus puissant et d’une batterie rechargeable, supérieure à 10 kWh. Résultat : une autonomie de 20 à 60 km et une vitesse de pointe d’environ 120 km/h. Lorsque la batterie est déchargée ou la vitesse de pointe est dépassée, le moteur thermique prend le relais.